La mise à l’herbe est une période critique dans la vie d’une vache !

L’herbe jeune du printemps est souvent riche en eau, sucres solubles et azote, favorisant  ainsi l’accélération du transit, les diarrhées et par conséquent, la mauvaise absorption des oligo-éléments indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.

Les fourrages donnés cet hiver ont été particulièrement pauvres en oligo-éléments… en effet, les conditions climatiques de l’été dernier ont été très rudes et peu favorables à une bonne disponibilité des oligo-éléments dans les plantes.

Les oligo-éléments : qu’est-ce que c’est ? A quoi ça sert ? Comment en apporter ?

Les oligo-éléments sont des éléments présents dans l’organisme en très faibles quantités (de l’ordre du mg) et dont les apports journaliers recommandés sont de l’ordre du mg/kg de matière sèche (MS) dans la ration : on parle dès lors de micro-nutrition ou de nutraceutique.

Ils sont à différencier des macro-minéraux, tels que le calcium, le magnéisum ou le phosphore, dont les quantités journalières recommandées sont de l’ordre du g/kg MS et que l’on retrouve en quantités bien plus importantes dans les tissus.

Les oligo-éléments interviennent dans de nombreux mécanismes cellulaires et leurs rôles sont multiples :

o   Ils agissent dans de nombreux mécanismes de protection de l’organisme : système immunitaires, protection contre le stress oxydatif…

o   Ce sont des composants essentiels de protéines, de vitamines, de lipides, ou encore de carbohydrates.

o   Ils interviennent comme activateurs enzymatiques ou dans la synthèse de métalloenzymes impliquées dans de nombreuses fonctions : métabolisme osseux, transport d’électrons, homéostasie cellulaire…

Les apports en oligo-éléments doivent être quantifiés et maitrisés, une carence ou un excès pouvant impacter les performances de production et la santé du cheptel (McDowell 2003).

L’évolution de l’agriculture et des modes de production a favorisé l’apparition de carences en minéraux, en particulier pour les ruminants, par l’appauvrissement des fourrages en éléments minéraux. Par ailleurs, la sélection et l’augmentation de la productivité des animaux sont à l’origine d’une augmentation des besoins des animaux en oligo-éléments. On a donc une augmentation des besoins et une diminution des apports, ceci explique en partie, l’apparition de plus en plus fréquente de troubles dus à des carences en minéraux.

Quels sont les liens entre la météo et les carences ?

Le sol vit en effet au rythme de la météorologie : précipitations, sécheresse jouent sur le lessivage, ou l’immobilisation des oligo-éléments limitant l’assimilation par les plantes.

Comme nous l’avons évoqué plus haut, les carences chez les animaux sont sources de nombreuses conséquences cliniques, zootechniques et économiques: pertes de production, baisse de fertilité, réduction du transfert d’immunité colostrale et pathologies néonatales.

L’ensemble du cheptel est concerné par ces carences : les veaux, les génisses et les vaches doivent être complétées sur la période de mise à l’herbe. Sans complémentation, les carences s’aggraveront et auront de nombreuses répercussions sur la clinique et les performances du troupeau (pathologies peri-partum, difficultés en reproduction, veaux faibles, diarrhées néonatales…).

Valeurs alimentaire des plantes réduite :

Elles assimilent moins bien les oligo-éléments en période de sécheresse. Les vitamines contenues dans l'herbe sont quant à elles détruites par un ensoleillement excessif. Lorsque de fortes précipitations suivent une période de chaleur, les oligo-éléments du sol sont lessivés et leur assimilation par les plantes réduite.

 

Souffrance à cause du stress thermique :

Les vaches sont sujettes aux coups de chaleurs, générant à l'échelle de la cellule du stress oxydatif. S'en suivent baisses d'ingestion, pertes de productions, augmentation des pertes minérales par sudation, baisses de fertilité et pathologies néonatales par mauvaise qualité du colostrum.

 

Pour complémenter les animaux, diverses solutions existent adaptées à chaque conduite d’élevage :

La solution individuelle et maîtrisée :

Grâce à sa technologie unique et brevetée, Oligovet Pâturage Vache vous apporte 8 mois de tranquillité pour un apport individuel et maîtrisé.

 

La solution collective et maîtrisée :

La galénique innovante d’ Oligalet Oligo-éléments vous permettra sous forme de supplémentations de 5 jours, d’apporter des oligo-éléments simplement et de manière ciblée. Cet apport collectif et maîtrisé est une solution idéale pour des apports ponctuels et de manière personnalisé au pâturage.

 

 

 

 

La technologie « ELECTROLYTIC BOLUS » :

Une structure micro-poreuse à micro-diffusion et un relargage électrolytique contrôlé

o   Une structure poreuse des bolus : basée sur le concept d’éponge autorisant le passage et la circulation de l’eau du milieu extérieur vers le milieu intérieur, elle favorise la diffusion et la libération permanente des principes actifs d’origine naturelle.

o   Une solubilité différentielle des oligo-éléments, fonction de différents paramètres comme le pH, la température du milieu, la force ionique, la concentration en électrolytes, ainsi que du stade de digestion lui-même (charge alimentaire dans le rumen).

o   Des sels spécifiquement sélectionnés par Vétalis : oxydes, carbonates, iodates, sélénites, hydroxyanalogues de sélénomé-thionine, glycinates, hydroxychlorures, influencent largement la solubilité, la diffusion et la biodisponibilité des oligo-éléments, ainsi que le choix des différents excipients de la matrice.

o   Grâce à une délitescence continue,  les bolus électrolytiques permettent une biodisponiblité optimale des principes actifs libérés. 

 

 

 

 

 

 

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